Corinne Lepage présentait hier la DDHu, dans le cadre d’un débat organisé par le Comité 21. Aux côtés de Hélène Valade, directrice de développement durable chez SUEZ et Julie Tribolo, maître de conférences en droit public à l’Université de Nice Côte d’Azur, Madame Lepage a rappelé l’importance de ce texte, qui fait le pont entre les différentes déclarations et parties prenantes de l’humanité. Le débat était animé par Bettina Laville, présidente du Comité 21.
Bien qu’imparfaite – mais quelle déclaration peut se revendiquer parfaite? – la DDHu a le mérite d’exister, et de réunir autour d’un consensus humaniste les différentes composantes de l’humanité. La Déclaration est d’ailleurs à ce jour la seule à pouvoir être signée par les Etats et les citoyens, mais aussi par les collectivités locales, les ONGs, les universités, les barreaux, etc.
Le rapport du Giec, paru la veille de ce débat, nous conforte d’ailleurs dans l’idée qu’il est plus que jamais nécessaire de réunir tout le monde autour de la table, autour des valeurs humanistes que porte la DDHu.
De ce débat, on peut ainsi retenir la pluralité des acteurs impliqués dans la conservation de la biodiversité, de la biosphère et dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le droit et l’éthique ne sont pas fondamentalement opposés : et l’éthique peut venir soutenir une démarche juridique, comme le souligne Julie Tribolo, de même que les entreprises ont un rôle primordial dans cette lutte, et peuvent se baser sur les valeurs transmises par les déclarations telles que la DDHu.
Retrouvez l’intégralité du débat au lien ci-dessous: