Après l’approbation de son adoption votée à l’unanimité par le Comité Exécutif de CGLU en avril dernier, la Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité fut officiellement signée et adoptée lors du Conseil Mondial de Cités et Gouvernements Locaux Unis qui eut lieu à Durban le 15 novembre 2019.
À cette occasion, Corinne Lepage, présidente de l’Association des Amis de la DDHu, a eu l’opportunité de prendre la parole pour présenter la Déclaration devant les 3 000 élus locaux réunis lors de l’Assemblée Générale de CGLU.

Pour Roland Ries, maire de Strasbourg, co-président de CGLU, « l’adoption de ce texte court, innovant et doté d’un potentiel politique fort, est une étape supplémentaire pour notre organisation. Cette déclaration, qui repose sur quatre principes fondateurs et propose six droits et six devoirs, correspond en effet pleinement aux initiatives soutenues par CGLU pour qui la protection des populations et la préservation des écosystèmes permettant leur vie ou leur survie, est une ambition prioritaire ».
Pour Corinne Lepage, présidente de l’Association des Amis de la DDHu, « la reconnaissance de la déclaration par CGLU constitue un pas majeur. En l’adoptant à l’unanimité, CGLU, qui représente 240 000 villes dans le monde vers lesquelles elle s’est engagée à diffuser le texte, fait ainsi basculer la DDHu dans la sphère des textes à vocation universelle. Cet engagement, qui symbolise la manière dont les villes sont devenues les grandes protectrices des populations et les véritables porteuses d’un intérêt général planétaire, tranche avec l’incapacité des États à avancer sur le plan international, qu’il s’agisse de mesures réellement efficaces de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation au dérèglement climatique, de la protection de la biodiversité, ou encore de la santé humaine ».
